Un salaire min. de mille gourdes conduirait à la suppression d’emplois

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JÉSULA SIMON CREATED: 12 OCTOBER 2018 ACTUALITÉS LOCALES

Alors que de nombreux secteurs, des observateurs, des économistes et surtout des syndicalistes dénoncent la nouvelle grille du salaire minimum de 470 gourdes pour le secteur de la sous-traitance, entrée en vigueur cette semaine, le sénateur Jean Rigaud Bélizaire, lui, insiste sur le fait que la fixation du salaire minimum journalier à mille gourdes conduirait à la suppression d’emplois.

Selon le sénateur de la Grand’Anse, l’exécutif était entre l’enclume et le marteau, car la satisfaction de la revendication des ouvriers aurait pu provoquer des réactions négatives de la part des patrons, notamment des révocations dans les usines de sous-traitance.

Le président de la commission Économie et Finances du Sénat exprime d’un autre côté son désaccord à l’article de la loi sur le salaire minimum exigeant, chaque année, un ajustement du salaire minimum. Cette décision est une source d’instabilité, de l’avis du sénateur Jean Rigaud Bélizaire.

Le sénateur Jean Rigaud Bélizaire s’est également prononcé sur la décision prise par le gouvernement de rapporter l’arrêté exigeant que toutes les transactions commerciales soient libellées en gourde sur le territoire national. Le parlementaire dit regretter que le gouvernement n’ait pas su trouver les moyens nécessaires pour faire appliquer l’arrêté du 1er mars sur la dédollarisation de l’économie se voyant obligé de le rapporter.

Le président de la commission Économie et Finances du Sénat refuse de parler d’échec pour le gouvernement y voyant de préférence un boycottage de la part des entreprises qui ont affiché leur propre taux de change, faisant augmenter quotidiennement le prix des produits.