Manifestation violente pour exiger la démission de Jovenel Moise !

Manifestation violente pour exiger la démission de Jovenel Moise ! post thumbnail image

C’est le troisième jour consécutif de mobilisation contre le pouvoir en place. Depuis dimanche, la situation reste encore tendue dans la cité de l’Indépendance. Le mardi 11 juin 2019, la mobilisation a pris une autre tournure. Les manifestants ont eu un comportement plutôt violent. Répartis stratégiquement en plusieurs groupes, les protestataires ont semé la panique dans plusieurs zones.
Des barricades enflammées, des jets de pierres et de tessons de bouteilles, des agressions physiques et verbales, les manifestants ont pris une autre voie. Visiblement excités, ces derniers n’ont rien épargné sur leur passage. Ils ont cadenassé les portes d’entrée de certains bâtiments publics, a observé Le National.

Des étudiants, des responsables d’organisations de la société civile, des jeunes issus des quartiers populaires, des militants du parti politique Ayiti An Aksyon, entre autres, ne jurent que par le départ du président de la République. « La mobilisation a franchi un point de non-retour » a martelé, Fritz Désir, porte-parole du parti AAA appelant la population à le rejoindre dans cette lutte visant à renverser le pouvoir en place.

Avec l’aggravation de la situation socioéconomique de la majorité de la population haïtienne, ce mouvement est une dernière chance pour libérer le pays, à en croire le jeune militant, Raphael Clavanet Marado, qui n’attend que la démission du chef de l’État. « La publication de la deuxième partie du rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif a enlevé pratiquement toute légitimé à M. Moise », a poursuivi le militant tout en demandant au président de prendre la décision de sagesse. Sinon, le pays restera bloqué.

En dépit du comportement violent et agressif des manifestants, les forces de l’ordre n’ont pas réagi. Ils n’ont pas usé de force pour réprimer les protestataires. Les policiers étaient plutôt passifs.

Entre temps, les protestataires ont donné rendez-vous sur le béton, afin de continuer d’exiger la démission du président de la République, Jovenel Moise, pour aboutir finalement au procès Petrocaribe.

Dieulivens JULES , jdieulivens@gmail.com