28 juin 2018 Rezo Nòdwès
« Mon père avait toujours souhaité être enterré en République Dominicaine« , a confié la fille de l’ancien général-président, Melissa Namphy, au journal dominicain « El Nuevo Diario »
Port-au-Prince, jeudi 28 juin 2018 ((rezonodwes.com))–Rezo Nòdwès, pour l’instant, n’est pas en mesure de confirmer l’envoi ou non d’une délégation officielle en République Dominicaine, pour assister dimanche après-midi aux funérailles de l’ancien-président d’Haïti, Henri Namphy, décédé mardi dernier à l’age de 85 ans, des suites d’un cancer.
Toutefois, vu que le Palais National, 48 heures plus tard, n’a encore émis aucun communiqué pour saluer le départ du président Henri Namphy, à côté d’un tweet du président Jovenel Moise, il parait vraisemblable que le défunt-général, tout comme l’ancien dictateur à vie Jean-Claude Duvalier qu’il avait lui-même succédé le 7 février 1986, n’aura pas droit à des funérailles nationales.
Selon Melissa Namphy, son père qui vit en République Dominicaine, depuis septembre 1988, avait toujours souhaité être inhumé dans ce pays d’accueil.
Le samedi 30 juin, les dépouilles mortelles de l’ancien-président seront exposées lors d’une veillée funèbre qui sera organisée à Santo Domingo et c’est au Cimetière du Christ Rédempteur de cette même ville que la famille procédera à l’inhumation du corps de Henri Namphy.
Rappelons que l’ancien lieutenant-général Henry Namphy qui répétait à satiété à chaque fin d’intervention en public « Vive la nation haïtienne à tout jamais unie« , est considéré par plus d’un comme celui qui a sapé de nombreux acquis démocratiques après le 7 février 1986, en revenant avec les coups d’état militaire dont il fut lui-même victime le 17 septembre 1988.