Les bandits armés s’imposent à Port-au-Prince comme en province

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Des bandits armés imposent leur loi tant dans la capitale haïtienne que dans les villes de province. Depuis environ une semaine, des habitants des quartiers populaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince vivent avec de grandes inquiétudes à l’esprit. Des tirs incessants sont entendus notamment à Grand-ravine, Cité de Dieu, Martissant.

Des informations recueillies font état de décès enregistrés en raison de ces situations de panique.

Dans les villes de province, la situation n’est pas différente. Des bandits lourdement armés à bord d’un « pick-up » de couleur blanche ont ouvert le feu, dans l’après-midi du lundi 14 mai 2018 sur des commerçants dont un cambiste au marché de Cabaret. Bilan : 2 morts et 1 blessé dont le père Reynold Joseph selon le juge de paix de la commune, Mauril Lanneau.

Le Père Reynold Joseph a été atteint de deux projectiles au niveau de la hanche lors de cette attaque armée.

Par ailleurs, cinq armes à feu, des cartouches et deux menottes appartenant à la police nationale ont été retrouvés, le même jour, dans un sac abandonné à Barette, 1ère section communale de Petit-Goâve. Le juge de paix suppléant de la zone, Délicio Verneville, qui a dressé le constat légal, affirme en avoir été informé par le CASEC de Barette, Wilnor Délicieux.

A Gros-Morne, trois membres présumés d’un gang spécialisé dans le vol de motocyclettes ont été arrêtés, hier, par des agents de l’Unité Départementale de Maintien D’ordre (UDMO) et transférés au service départemental de la police judiciaire de la ville des Gonaïves.

Il s’agit de Rodeney Lamour, Supervil Jacques et Miraldo Termitus. Plusieurs autres membres de ce gang sont activement recherchés par la police.

Le sénateur Joseph Lambert a annoncé, lors de la séance en assemblée nationale tenue, hier, que le conseil supérieur de la police nationale (CSPN) doit se présenter le mardi 22 mai prochain au Sénat pour s’expliquer sur des questions relatives à l’insécurité qui gangrènent pays dont les incidents de Bleck dans le sud-est et de Café Trio au Cap-Haïtien.

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