Festival Compas: A Miami, la Diaspora haïtienne a choisi Sweet Micky

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La résidente de longue date de Floride du Sud, Lorpina Brave, proteste contre l’apparition de Michel Martelly lors de la célébration de la Journée du drapeau haïtien au Complexe du Centre culturel Little Haiti, vendredi. Jose A. Iglesias jiglesias@elnuevoherald.com

Maigre recette pour la manifestation des haïtiens de la diaspora contre la participation de Michel Martelly à la 20ème édition du Haitian Kompa Festival, vendredi dernier. Le public n’a pas répondu et a clairement fait son choix en faveur de Sweet Mickey.

Ils peuvent protester. C’est une démocratie “, a déclaré Chavannes Ade, un ingénieur électricien de Pembroke Pines à Miami Herald. “Nous sommes là pour nous amuser. Nous sommes ici pour Micky. Il est l’un des meilleurs artistes haïtiens. Il est l’ensemble du paquet. C’est soit vous le prenez, soit vous ne le prenez pas », poursuit-il.

Le journal a recueilli ses informations alors que le petit groupe de manifestants criaient à l’autre bout de la rue pour protester les « dérives » de Michel Martelly au cours de son mandat présidentiel. Dans une lettre ouverte adressée au maire de Miami, Francis X. Suarez et à la Commission de la ville, ils accusent l’ancien chef de l’Etat de pillage des fonds Petrocaribe, de dénigrement de la femme et de persécution politique.

« Ils l’ont élu », a déclaré Evens Bonee, 42 ans, un résident de Little Haiti au chômage selon le journal. « Il est notre président. Cela ne va jamais changer. »

Martelly a eu quelques mots à dire au média bien avant de monter sur scène. « Ces gens font partie du passé, ils sont des gens d’affaires … Ils ne représentent plus Haïti », a-t-il déclaré premièrement.

Selon lui, Haïti serait victime d’un complot. « Le peuple haïtien a été trahi… C’est exactement pourquoi les manifestations ne marchent pas parce qu’elles se font à la radio. Il y a actuellement une nouvelle génération d’Haïtiens », conclut-il.

Au micro du Bayfront Park, le chanteur s’est modéré, contrairement, à ses prestations habituelles. Mais, il n’a pas succinctement manqué de lancer quelques propos aigres pour vexer les manifestants.

Les manifestants dont certains ont porté les t-shirts de du feu père Gérard Jean-Juste ont tenté d’aboutir à l’entrée où se trouvait Martelly, mais n’y ont pas pu à cause de la police. L’un d’entre eux, Simon Simonville, a fustigé le comportement de ses compatriotes qui ont choisi d’aller danser Sweet Micky au lieu de participer à la manifestation.

« Peut-être qu’ils veulent voir un ancien président porter un string tout en dansant sur scène », dit le protestataire.

Tony Jean Tenor, l’organisateur de la manifestation s’est, toutefois contenté des résultats. Selon lui, ce ne sont pas les chiffres qui comptent mais le message.

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