Haiti-Insécurité: Trois morts et une maison incendiée à Ti Bwa

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LOOP NEWS: 3 JULY 2018 ACTUALITÉS LOCALES

Au moins trois personnes ont été tuées et une maison incendiée, le lundi 2 Juillet dans des affrontements entre gangs rivaux dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2. Selon des citoyens de la zone, ces actes de banditisme sont les œuvres de Bougòy (chef de gang de grand-ravin) et Saint-Jean Romélien allias Tèt Kale (chef de gang de Ti-bwa).

Depuis 3 jours, dimanche, lundi et ce mardi 3 juillet 2018, les citoyens de la 3e circonscription de Port-au-Prince n’ont pas vu l’aube avec quiétude car la zone de Grand-ravine redevient le théâtre des affrontements entre gangs rivaux. Des tirs nourris commencent les journées des citoyens, et une psychose de peur s’est installée dans la zone, ce qui oblige plusieurs résidents à fuir leurs quartiers.

Selon Jean Georges Blaise, des individus exhibent et circulent au vu et au su des autorités concernées, avec des armes automatiques de tout calibre. Cette situation qui aurait fait plusieurs morts et blessés ne laisse pas indifférente la société civile. Le coordonnateur de l’ASEC de la 8e section de Martissan a dénoncé cet état de fait.

Le pasteur Sylvain Exantus, président de la Fédération Protestante d’Haïti, se dit inquiet par le niveau d’insécurité qui ne cesse de croître à travers le pays. L’évangéliste demande à la PNH, l’OPC, le MJSP de prendre leurs responsabilités pour remédier à cette situation.

Bato Junior, membre du parti politique Fusion des socio-démocrates, souligne que des polliciers sont en connivence avec ces chefs de gang qui ont carte blanche pour terroriser la région métropolitaine. Bato condamne ces actes de banditisme ainsi que les assassinats exercés par ces bandits.

Le militant politique exhorte aux citoyens de s’indigner afin que les autorités concernées puissent donner une réponse efficace à cet état de fait. Ce dernier qui avoue avoir un proche qui a perdu quelques membres de sa famille, lors de ces affrontements armés entre gangs, responsabilise la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les autres instances de sécurité de par leur passivité.

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