Ouganda: Violentes manifestations contre une taxe sur l’utilisation des réseaux sociaux

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11 juillet 2018 Rezo Nodwes

Voulant empêcher les commérages et les rumeurs, le président ougandais a ordonné l’imposition de l’utilisation des réseaux sociaux. Mal lui en a pris, car la population, veillant au grain, est actuellement vent debout contre cette mesure votée par le parlement le 31 mai dernier

Mercredi 11 juillet 2018 ((rezonodwes.com))– Les jeunes Ougandais sont descendus dans les rues pour protester contre une taxe controversée sur l’utilisation des médias sociaux. tels que WhatsApp, Facebook et Twitter, ainsi que les sites de rencontres Tinder et Grindr qui ont été bloqués à moins que les utilisateurs ne paient une taxe journalière de 200 shillings (0,05 $).

Le mouvement de protestation a attiré des dizaines de personnes qui ont marché vers le Parlement. Elle a commencé à dégénérer quand un large groupe de vendeurs de rues et de chauffeurs de taxi-motos s’est opposé à la police en tenue anti-émeute, pour certains en lançant des pierres.

La police ougandaise a tiré et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule de manifestants.

Depuis le 1er juillet dernier, les autorités ougandaises (Afrique) croyaient trouver la solution pour mettre fin à la question « sociale » de « commérages et mensonges », selon les termes du président Yoweri Museveni, rentrent dans la liste des « impôts sur le péché ».

Suite à cette manifestation violemment réprimée, le gouvernement ougandais a été dans l’obligation d’annoncer que cette taxe controversée sur l’utilisation des réseaux sociaux allait être réexaminée. Le Premier ministre Ruhakana Rugunda a déclaré devant le Parlement que le président Yoweri Museveni avait « encouragé de nouvelles discussions » sur cette taxe très critiquée.
https://youtu.be/3cT3tnfP9H0

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