Guyler C. Delva impliqué dans une échaufourrée

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Publié le 2018-10-02 | Le Nouvelliste

National –
L’ancien ministre de la Culture et de la Communication, Guyler C. Delva, a été à l’origine d’une échauffourée, le mardi 2 octobre, à la mi-journée, au local de la Direction de l’immigration et de l’émigration (DIE). Une jeune dame, employée de l’institution, est sortie victime d’agression physique du policier qui escortait l’ex-ministre. Certains journalistes affirment qu’ils sont, eux, victimes des excès de colère des employés de la DIE qui étaient très remontés contre les agissements de Guyler C. Delva et son agent de sécurité. L’ex-ministre n’a pas été victime de bastonnade et n’est pas hospitalisé comme certaines rumeurs le faisaient croire.

Cette scène de tension s’est jouée en plusieurs actes. La première bagarre a éclaté quand l’ancien ministre a essayé de présenter un acte légalisé en vue de l’obtention d’un passeport pour sa sœur . Il a commis une première erreur, selon les employés, de pénétrer dans le service d’impression de passeports, zone sensible de l’institution. Intervenant sur Radio Vision 2000, Guyler C. Delva explique qu’il s’était rendu dans cette partie de la direction uniquement pour demander des informations. Face au refus d’une dame qui lui a fait savoir que son acte légalisé au ministère de la Justice était un faux, et son comportement non avenant, il l’a prise en photo. « Elle m’a demandé de supprimer la photo, j’ai refusé. Alors les employés se sont rués vers moi pour prendre mon téléphone. J’ai donné le téléphone à mon agent de sécurité, ils ont réussi à le lui arracher des mains et m’ont fait des menaces », a expliqué l’ancien ministre. Les employés prétendent que M. Delva a renversé des ordinateurs sur une table, ce dernier dément formellement qu’il a détruit des biens de l’État.

L’incident était presque clos quand l’ingénieur Lambert et le directeur Ciancuilli sont intervenus. Peu de temps après, Guyler C. Delva était poussé vers la sortie. Dans le couloir qui longe le bureau du directeur, pressé de toutes parts, son agent de sécurité a mis un coup de coude à Judeline, une jeune fille qui ne fait ni la taille ni le poids du policier. Là, les versions divergent. Pour la victime, le policier l’a physiquement agressée en la giflant par pur excès de zèle. Mais pour l’ex-ministre, l’agent de sécurité protégeait ses arrières car elle allait le frapper dans le dos. « Elle n’a pas de traces de coups ou blessures au niveau de son visage », a-t-il justifié. Version reprise fidèlement par le policier quand ses pairs affectés à l’immigration lui remontaient les bretelles avant de le transporter au bureau du directeur de peur que les employés courroucés ne lui infligent un très mauvais traitement.

Ricardo Lambert
Auteur