La SOH DDH préoccupée par l’insécurité routière qui sévit dans le pays

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16 octobre 2018 Rezo Nodwes

Note de presse de la SOHDDH

Port-au-Prince, mardi 16 Octobre 2018 ((rezonodwes.com))–A l’occasion de la journée nationale de la sécurité routière, célébrée chaque 13 Octobre, la Solidarité Haïtienne de Défense de Droits Humains salue les efforts déployés par l’organisation « Stop accidents » pour être toujours au diapason en temps et lieu des accidents sur la voie publique.

L’Organisation de Défense et de Promotions des Droits Humains fait appel à la responsabilité citoyenne tous ceux en mouvance sur les voies publiques à savoir les chauffeurs des voitures, camions, motocyclettes et les agents de sécurité afin de réduire les pertes en vie humaine.

En effet, les accidents de la route font partie des dix premières causes de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans en Haïti. Ces accidents survenus dans tous les recoins du pays, proviennent notamment du mauvais comportement des chauffeurs ainsi que l’état de nos routes ne respectant pas les normes. Stop accident estime aussi que l’utilisation du téléphone portable au volant est l’une des causes fondamentales de ces accidents.

La SOH DDH dit regretter le nombre de décès enregistré cette année dans des cas d’accidents. L’organisation pointe du doigt la Direction centrale de la police routière (DCPR) qui n’est pas efficace dans son travail de sécurisation routière. Il est du devoir des responsables de doter cette entité de la police nationale des moyens nécessaires pour mieux accomplir sa mission. La SOHDDH déplore aussi l’absentéisme du service des sapeurs-pompiers lors des cas d’incendie de véhicules à la suite des accidents.

Si l’on se réfère aux rapports de « Stop Accidents » du lundi 6 août jusqu’à dimanche 12 août, 172 cas d’accidents de la circulation ont été recensés sur la voie publique. Ces accidents, généralement relevés au cours de la période estivale, ont causé 432 victimes dont 70 décès et 362 blessés. La SOH DDH estime qu’il est inconcevable pour que le pays enregistre un taux aussi élevé de pertes en vie humaine dans un intervalle de six jours.

L’Organisation de Défense et de Promotion des Droits Humains condamne également le laxisme des institutions étatiques et les acteurs concernés dont les hôpitaux, l’Ofatma et l’Oavct qui n’ont pa su produire des données fiables dans le secteur. La Solidarité Haïtienne de Défense de Droits Humains rappelle aux autorités qu’il est de la responsabilité de l’Etat de protéger la vie de ses citoyens.

Junior Luc
Secrétaire Général de la SOH DDH
+509 36 39 04 53