Vendredi-Saint: Qu’est-il advenu de la croix où Jésus est mort crucifié ?

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By Rezo Nòdwès -14 avril 2022

Au milieu de la saison de réflexion que représente le début de la Semaine Sainte qui s’achève samedi, beaucoup se souviennent de l’un des chapitres les plus émouvants et les plus douloureux que le fils de Dieu a traversé lorsqu’il est venu dans le monde terrestre pour sauver les hommes par ses enseignements.

Jeudi-Saint, 14 avril 2022 ((rezonodwes.com))–

D’après les écrits anciens, l’autorité romaine Ponce Pilate est responsable de la persécution et de la crucifixion de Jésus de Nazareth. Ce chemin qu’il a parcouru en étant fouetté et insulté est connu comme la passion du Christ. Que vous soyez croyant ou non, il est inévitable que vous ne connaissiez pas cette histoire, car nous l’avons vue d’innombrables fois dans des films qui tentent de faire revivre cette époque.

L’origine du christianisme s’est reflétée dans cet élément géant où ils ont pris sa vie et l’ont adoptée comme élément symbolique, que l’on retrouve dans les églises, les temples de prière et dans les maisons des fidèles. Mais qu’est-il advenu de la croix sur laquelle le Christ est mort et… a-t-elle vraiment été retrouvée ?

QU’EST-IL ADVENU DE LA CROIX OÙ JÉSUS EST MORT?

Selon des écrits des IIIe et IVe siècles (dont les plus célèbres sont ceux de Gelasius de Césarée ou de Jacobus de Voragine), ce morceau de bois aurait été trouvé à Jérusalem, et c’est là l’origine des récits partagés de génération en génération, qui indiquent que certains monastères et églises du monde entier ont au moins un morceau de la dite « vera cruz » sur leurs autels, afin qu’elle puisse être louée par les religieux.

Candida Moss, professeur d’histoire de l’Évangile et du christianisme primitif à l’université de Birmingham, affirme que cette théorie ne peut être entièrement vraie, car les Romains auraient pu utiliser le bois pour crucifier d’autres personnes ou le réutiliser dans des ateliers de menuiserie.

Depuis que le monde antique connaît l’histoire du fils de Dieu, aucun document écrit n’a donné d’indication sur ce qui aurait pu arriver à la croix, seul le document de Gélase, qui a tenté d’expliquer comment elle a été trouvée et qui en était le responsable.

Cette version met en scène Hélène, une sainte de l’Église catholique et la mère de l’empereur romain Constantin, qui a imposé le christianisme comme religion officielle de l’Empire. On explique qu’elle a été envoyée par son fils pour trouver la croix du Christ. Elle a donc été emmenée sur le mont Golgotha, où Jésus aurait été crucifié, et y a trouvé trois croix. Ne sachant pas laquelle était la bonne, elle a demandé qu’on amène une femme malade pour se tenir sur chacune d’elles. Elle saurait lequel est le vrai si l’un d’eux la guérit.

Il est même rapporté que la veridica présentait des signes d’avoir fait partie d’une crucifixion en raison de l’emplacement des clous et d’autres éléments de torture. Après qu’Helena eut accompli sa mission, une partie de la croix fut emmenée à Rome et l’autre resta à Jérusalem.

Selon les récits qui font partie des traditions religieuses, ces restes sont conservés dans la basilique de la Sainte-Croix dans la capitale italienne. Dans le cadre de voyages d’évangélisation, ces objets ont été partagés dans une grande partie de l’Europe pour être conservés dans des temples.

QUELLES PAROLES JÉSUS A-T-IL PRONONCÉES SUR LA CROIX ?

Ce sont les sept dernières paroles du Christ au moment de sa mort:

  1. « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font »
  2. « Aujourd’hui même, vous serez avec moi dans le paradis »
  3. « Femme, voici ton fils. Voici ta mère ».
  4. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné »
  5. « J’ai soif !
  6. « Tout est terminé »
  7. « Père, entre tes mains je remets mon esprit »