Un suspect arrêté, mais aucune précision sur les causes du décès de Gunther Widmaier

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1 juillet 2018 Rezo Nodwes

En dépit des aveux du suspect arrêté, selon lesquels il s’agirait d’un accident survenu lors de la consommation de substance illicite, les autorités déclarent ne pas être en mesure de confirmer les circonstances de la mort de Guther Widmaier

Port-au-Prince, samedi 30 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Une personne a été appréhendée dans le cadre du tragique décès de Gunther Widmaier, a confirmé dimanche matin Hugues Brun, de la coordination de presse et de relations publiques de la PNH.

Il s’agit de Gabriel Sylvain, 22 ans, qui a avoué avoir enterré le corps de la victime et exigé, malgré tout aux dirigeants de Radio Télé Métropole, parents du quadragénaire une forte somme d’argent en guise de rançon.

Interrogé par la rédaction de Rezo Nòdwès , Brun n’était pas en mesure de révéler l’état du cadavre au moment de la macabre découverte. Promettant d’apporter bientôt plus de détails, il a estimé que seule une autopsie pourrait déterminer l’heure et le jour du décès, tout comme les causes de la mort.

Concernant l’information faisant croire que Gunther Widmaier aurait succombé suite à une overdose, Brun estime qu’il faut attendre les résultats de l’enquête scientifique.

« C’est la parole du prévenu. On ne peut pas confirmer cette thèse sans une autopsie », a-t-il précisé, tout en confirmant par contre, l’existence d’une culture de marijuana sur la propriété où le cadavre a été déterré.

De son coté, le Secrétaire d’État à la Sécurité Publique, Ronsard Saint-Cyr, dans une note, a félicité la DCPJ pour l’enquête conduite de façon professionnelle et qui a permis, avec l’aide des parents, d’arrêter le suspect qui a lui même conduit la police sur les lieux du drame.

Tout comme Hugues Brun, Saint-Cyr ne veut pas parler d’enlèvement, puisque les prétendus ravisseurs ne pouvaient pas fournir de preuves de vie au moment de la demande de rançon.

« Aucune rançon n’a toutefois pas été versée », selon Saint-Cyr qui, en dépit de l’aveu du suspect, affirme n’être pas en mesure de déterminer si la mort a été causée par la consommation de substance illicite (overdose).

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